TDAH et apprentissage
11 sept. 2025
Pour les étudiants avec TDAH, l’IA devient un soutien pédagogique précieux : personnalisation, rythme adapté, rappels… Une aide discrète mais efficace.
TDAH et scolarité : un défi quotidien pour les apprenants et les équipes pédagogiques
Le trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH) affecte la capacité de concentration, l’organisation, la gestion du temps et parfois l’impulsivité. Chez les enfants, adolescents et jeunes adultes, ce trouble a des répercussions directes sur la réussite scolaire ou en formation.
Dans un CFA, une école ou un organisme de formation, cela se traduit souvent par :
Des difficultés à rester attentif en cours,
Une tendance à l’oubli des consignes ou échéances,
Un manque de structuration dans le travail personnel,
Une faible tolérance à la frustration ou à l’échec,
Un besoin de stimulation constante et de feedback rapide.
Les dispositifs actuels prévoient des aménagements pédagogiques, mais leur mise en œuvre dépend fortement des ressources humaines disponibles. C’est dans ce contexte que l’intelligence artificielle devient un outil complémentaire pour l’accompagnement quotidien.
L’IA comme outil d’appui dans le parcours d’apprentissage
L’assistant virtuel IA pour l’éducation n’a pas pour vocation de diagnostiquer ou de traiter le TDAH. En revanche, il apporte une aide structurelle et organisationnelle précieuse pour les étudiants concernés.
Les fonctions les plus utiles pour les profils TDAH sont :
Rappels automatiques personnalisés (devoirs, échéances, évaluations),
Organisation du travail en étapes courtes et guidées,
Possibilité de poser des questions à tout moment, sans pression sociale,
Accès à des contenus simplifiés et ciblés, pour éviter la surcharge cognitive,
Feedback immédiat, qui renforce la motivation et l’attention.
L’IA agit ici comme un soutien autonome, disponible 24h/24, sans jugement ni fatigue.
Adapter le rythme et le format des apprentissages
Le TDAH ne signifie pas incapacité à apprendre, mais besoin d’un cadre différent : un environnement plus souple, plus interactif, et moins rigide que les formats traditionnels.
Grâce à l’IA, il est possible de :
Présenter les contenus par petites unités,
Alterner texte, audio, image et quiz pour maintenir l’attention,
Réexpliquer une notion autant de fois que nécessaire,
Favoriser l’apprentissage actif par l’interaction.
Ces approches pédagogiques sont particulièrement bien tolérées par les étudiants avec TDAH, qui ont besoin de stimulation régulière, de clarté et d’immédiateté dans leurs échanges avec les outils.
Une aide à la structuration pour les formateurs également
Les enseignants et formateurs peuvent aussi s’appuyer sur les assistants IA pour :
Suivre le rythme d’apprentissage des étudiants à besoin particulier,
Identifier les moments de décrochage (baisse d’interaction, questions répétées…),
Proposer des ressources alternatives sans créer une surcharge de travail,
Faciliter l’évaluation des compétences, y compris à réponse ouverte.
Plutôt que de multiplier les outils, l’intelligence artificielle intégrée dans l’environnement pédagogique devient un relais discret et constant, qui soutient à la fois l’apprenant et l’encadrant.
Ce que dit le cadre légal : des obligations d’adaptation
En France, la loi impose aux établissements scolaires et de formation de mettre en place les aménagements nécessaires pour les étudiants en situation de handicap, y compris les troubles neurodéveloppementaux comme le TDAH.
Cela inclut :
Des aménagements de temps pour les évaluations,
L’adaptation des supports pédagogiques,
L’accès à des aides techniques (outils numériques, synthèse vocale, etc.),
Un accompagnement individualisé si nécessaire.
L’IA n’est pas une solution réglementaire, mais elle facilite la mise en œuvre de ces adaptations, en allégeant la charge des équipes et en favorisant l’autonomie de l’apprenant.
FAQ – TDAH et intelligence artificielle dans l’apprentissage
Est-ce que l’IA peut détecter un TDAH chez un étudiant ?
Non. Le TDAH doit être diagnostiqué par un professionnel de santé. L’IA ne remplace pas ce diagnostic, mais peut aider à identifier des signes de difficulté d’attention.
L’IA remplace-t-elle un enseignant ou un AESH ?
Non. Elle complète l’accompagnement humain en proposant un soutien constant et structuré, surtout en dehors des heures de cours.
Peut-on adapter l’interface de l’IA à un profil TDAH ?
Oui. L’interface peut être simplifiée, les contenus peuvent être courts et séquencés, et les rappels peuvent être personnalisés selon les besoins.
L’IA aide-t-elle uniquement l’élève, ou aussi le formateur ?
Les deux. Elle guide l’élève dans son quotidien et offre au formateur une vision plus fine du rythme, de l’engagement et des difficultés rencontrées.
Conclusion
Pour les étudiants avec TDAH, l’intelligence artificielle ne remplace ni l’équipe pédagogique ni l’accompagnement spécialisé, mais elle devient un soutien concret du quotidien : organiser, guider, répéter, rappeler… autant de fonctions simples mais essentielles à leur réussite.
Coekipia, acteur engagé dans l’inclusion éducative, propose des assistants pédagogiques IA conçus pour accompagner les apprenants à besoins spécifiques, avec des outils accessibles, évolutifs et adaptés aux réalités du terrain.